Le roman court est aussi un grand roman !



Le nombre de pages définit-il la qualité d’un roman ? Evidemment non ! Me direz-vous. Ce qui n’empêche pas que celui-ci fasse encore l’objet d’une certaine condescendance critique qui s’ergote généralement d’une somme de préjugés relevant que cette catégorie « pauvre » ne réclame pas de longs efforts de lecture. Ce qui est généralement le contraire !


Il est en effet plus facile de noyer une absence de style ou de travail littéraire sous une marée de dialogues insipides, un volume de descriptions inutiles, comme il est convenant d’enterrer son absence d’originalitésous un bloc de lieux communs et un canevas narratif déclinable ad nauseam. Je ne viserai personne, les ouvrages agrémentés d’une narration à rallonge fait de rebondissements à base de S.V. C (Sujet Verbe Complément) fleurissent suffisamment les présentoirs des lieux de consommationpour illustrer mon propos.

Bien au contraire, le roman court, par sa structure narrative dynamique rythmée couplée à une forte intensité émotionnelle, voir addictive, ne pardonne pas l’approximation, la faute, l’absence de style et la pauvreté du langage. Au même titre qu’une citation, il doit frapper le cœur et l’intellect. Décliner de nombreuses subtilités et débats.Car n’oublions pas qu’un bon roman, peu importe, sa longueur est une fiction de la condition humaine.

Aussi « Ténèbres », comme « Les locataires » sont des œuvres courtes, mais à l'élaboration complexe et durement travaillés pour être attractives, lisibles et durables. Je ne sauraisque trop vous conseiller de les lire si vous êtes amateurs d’émotions, de frissons et d’introspection.


 

 

 
 

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